Salut Opportune

 Salut. 

Lisez avec moi ce premier manuscrit. Je suis fier de le partager avec vous.

Salut Opportune

De Laurel Aymeric AKPO

 

A ma tante et sa fille ma chère cousine, ces personnes-là sans qui cette œuvre ne serait jamais terminée et spécialement à Opportune et Sadiath

 

Prologue

Il y a des histoires d'amour qui marquent notre vie de façon indélébile c’est-à-dire qu’au cours de sa vie, chacun de nous a connu un amour platonique ou dévorant qui a marqué son existence. Des histoires qui nous font rêver, qui nous font espérer et qui, parfois, nous brisent le cœur. Ceci est l'histoire d'un homme qui a vécu une histoire qui a commencé il y a bien longtemps, dans les couloirs d'un collège. C'était un garçon comme les autres, avec ses rêves d'adolescent et ses espoirs pour l'avenir. Et puis, un jour, il l'a vue. Elle était là, devant lui, avec ses yeux rieurs, sa silhouette fine, sa beauté, son sourire, ses rires, tout en elle sonnait comme une mélodie douce et envoûtante à ses oreilles.  Il n'a pas su pourquoi, mais il a su qu'elle était différente, qu'elle était celle qu'il attendait. Il a essayé de se rapprocher d'elle, de lui parler, de la connaître. Il a appris qu'elle aimait la musique, la lecture et les balades en forêt. Il a appris qu'elle avait une âme sensible et un cœur généreux. Et il est tombé amoureux, éperdument. C'était le début d'un sentiment qui allait le traverser tout au long de sa vie. Il a vécu les plus belles années de sa vie avec elle, bien qu'en secret, et s'est toujours demandé s'il avait un jour une chance avec elle.

Mais l'amour, ce n'est pas toujours simple. Elle n'a pas vu en lui celui qu'il aurait voulu être. Elle l'a aimé, certes, mais comme un ami. Elle a continué sa vie, avec ses histoires à elle, avec ses choix et ses chemins. Et lui, il est resté là, avec son amour, comme une étoile qui brille dans la nuit. Et au-delà du temps qui a passé, cet amour interdit est resté ancré dans son esprit et a créé une véritable empreinte dans sa vie. Cette histoire est celle d'un homme qui s'est battu contre l'impossible pour plaire à la seule femme qui l'a enchanté. C'est l'histoire d'un amour inoubliable et éternel, qui a marqué son existence de manière indélébile. Dans ce livre, nous partageons son histoire et celles de toutes les personnes qui ont connu cet amour fulgurant et puissant, qui les a marqués pour le restant de leurs jours. C'est l'histoire d'une rencontre, d'une amitié, d'un amour. Et c'est l'histoire d'un homme qui a appris que l'amour peut être plus fort que tout, même quand il n'est pas partagé.

Chapitre 1

Chère Opportune,

Je sais que tu m’as demandé de ne pas me fier à ce que je crois comprendre et d’oublier mes sentiments pour toi puisque selon toi ils ne serviront à rien parce que toi tu n’y crois pas et que tu n’y a jamais cru. C’est pour immortaliser mes fantasmes ou je dirai pour rendre réelle à ma façon les instants que je crois avoir passé avec toi que je fais ce que tu vois actuellement.

Cela fait des lustres que je ne suis pas entrer en contact avec toi. C’est en effet une façon de te dire que tu me manques. Avant de continuer, je voudrais d’abord souhaiter que tu ailles bien puisque d’ailleurs tu vas très bien. J’espère que tu profites pleinement de la vie, de ta nouvelle vie.

Je me suis dit qu’il fallait que je ne pense plus à toi comme tu me l’as dit. Mais je me suis très vite rendu compte que je ne pouvais pas. Tu sais autant que moi qu’il m'est impossible de passer une heure sans qu'en une fraction de seconde ton prénom ne me vienne à l'esprit. Il faut dès lors que je dise «Opportune» et voilà ma respiration reprend son cours et le temps fait aussi de même. Il m'arrive même à des moments donné de rester figé, mon esprit dans les aires en train de te chercher. Et tu sais quoi ? Je ne reviens à moi même que lorsque je t'ai trouvé. Chose curieuse et pas étonnante, je me mets à sourire et rien ne parvient à faire disparaitre ce sourire béat.

Je portais pour toi un amour adolescent et l'histoire d'un amour adolescent peut sembler banale, mais elle peut également être l'une des plus intenses et des plus mémorables de notre vie. Je suis tombé amoureux de toi, toi cette fille de mon collège. Durant ces années, j’ai vécu des émotions fortes et parfois douloureuses, mais cette expérience a également été formatrice pour moi. Au fil de ma vie ou je dirai au fil de la vie que je vie actuellement, j’ai réalisé que cette relation adolescente a eu un impact profond sur ma personnalité et mes choix. J’ai compris que l'histoire de cet amour est bien plus que les simples souvenirs que je conserve. Elle est devenue une partie de mon identité, et a façonné ma perception de l'amour et de la vie en général.

Tu te demandes surement où je veux en venir, n'est-ce pas ? Eh bien, crois-moi, je veux te faire voir la vie dans une autre dimension, je veux te faire voir un monde où la règle de base sera l'amour. Et tout ça puisque tu me l'as demandé.

Tu sais, tu les as peut-être oubliés mais moi je les ai toujours considérés. Tu te demandes surement de quoi je parle. En effet, je parle chère amie de ces mots, glissés sur ces cartes multicolores que tu m’as envoyées un de ces jours. Je ne sais pas si tu te rappelles. Je ne sais pas si tu te rappelles que par le passé tu m’as envoyé des livres de philosophie. Certes, c’est de l’histoire ancienne. Mais figure-toi que dans le plus grand d'entre eux tu as glissé des cartes (permet moi de penser ainsi). Cartes qui retracent tes désirs les plus grands. Tu sais, je viens de les relire ce soir et pour une énième fois, je me suis dit que ces messages m'étaient adressés. J’ai donc décidé de te construire ce monde que tu rêves tant de voir. Je vais, crois-moi, t'amener dans ce royaume où le temps ne passe sur la peau pour y étendre des rides mais plutôt pour effacer celles qui s'y sont apposées à cause des déviations de la nature.

Chapitre 2

Opportune,

Ce soir comme chaque soir, je me levais comme à l'accoutumée pour rejoindre la véranda de mon domicile. Le ciel, ce soir-là, était clair étoilé. Une lune ronde éclairait faiblement la nuit noire de ce soir. Une brise légère soufflait et une fraîcheur timide planait sur la ville. Un chien aboyait au loin. Des chauves-souris et des hiboux faisaient une course à croire qu'ils cherchaient à voir le meilleur d'entre eux. Une dizaine de voitures de patrouille policières circulaient sur la voie inter-Etat. D’autres officiers étaient à pieds. C’est leur devoir. Ils se doivent de l’accomplir. Pendant ce temps, dans un bar situé à l'autre bout de la ville, une fête battait son plein. Je pouvais voir les gens danser. Tantôt en couple, tantôt solo.

J'ai beau eu envie de m'y rendre mais penser à toi me demande juste de rester là. Oui là, debout sur la véranda, les mains posées sur le balcon de mon domicile. Domicile où tout a commencé. Et comme tu le sais, de ma position actuelle j'ai une vue plus que parfaite de toute la ville. De ma position, rien ne m'échappe. Je vois la ville dans toute son étendue. Et rien n'échappe à ma vue. On aurait dit le fétiche guetteur de Karaba la sorcière.

Je consulte ma montre. Il est onze heures du soir. Onze heures passées de trente-quatre minutes. Trente-quatre minutes et deux...treize...quinze... Bref, la seconde est rapide. Je m'appuie sur le balcon et là encore, je me remémorai les circonstances de nos rencontres. La première, la seconde puis la dernière. Je me remémorai chacun ces instants là que j’ai passés avec toi.  

Je me rappelle chère Opportune, comme si c'était hier ce lundi-là. Ce lundi où pour la première fois je te remarquai dans la multitude des élèves fréquentant ce collège. Ce collège que grâce je sais que tu te rappelles encore la dénomination.

Eh bien, je me rappelle que ce lundi-là, étais le jour où pour la première fois je posai les yeux sur toi. Ce jour-là, je n'ai pas su quoi penser. Tu étais belle, bien sûr, mais je n'avais jamais prêté attention à toi auparavant malgré le fait que toi tu me connaissais.

Je me souviens que ce jour-là, je faisais une supervision des travaux en cours. Tellement absorbé par mon travail, je n'avais même pas remarqué ta présence tout de suite malgré le fait que tu étais là, à quelques mètres de moi, entourée de tes amies. Ce n'est que lorsque l'une d’entre elles mentionna ton nom, ce jolie prénom Opportune, que j’avais levé les yeux et je t’ai vue pour la première fois. Malgré l'agitation qui régnait sur la place, j’ai remarqué immédiatement que j’étais sous le charme de la déesse que tu étais : taille moyenne, pas grosse, pas mince non plus, teint noir, cheveux soignés.  Tu  étais différente des autres filles que j’avais rencontrées jusqu'à présent et quelque chose en toi me fascinais surtout la façon dont tu bougeais avec aisance et grâce. J’ai commencé dès lors par me demander qui tu étais, ce que tu aimais et comment tu étais devenue une personne si captivante.

Cela est devenu en son temps ma plus grande tâche. Car selon moi, il fallait que je te connaisse plus avant de pouvoir t’aborder. J’ai donc appris grâce à certaines de mes sources que tu étais une fille travailleuse et surtout l’une des trois premières de ta classe. J’avais donc compris et remarqué que tu faisais partie du cercle des meilleurs élèves de notre établissement, un cercle dont je faisais partie.

Un matin je me réveillai après avoir fait un rêve. J’avais rêvé que j’étais parvenu à t’aborder. Dans ce rêve, c’était moi sous une autre forme. Le jeune homme que j’étais dans ce rêve, avait au fil des semaines, trouvé toutes les occasions possibles pour croiser ton chemin. Il a commencé à mieux te connaître, à parler avec toi et à apprendre à quel point il avait des intérêts et des goûts identiques au tien. Sans même s'en rendre compte, il est tombé irrémédiablement amoureux de toi.

Un jour, le jeune homme a finalement décidé de prendre son courage à deux mains et t’a invité à sortir. Il avait passé des jours à préparer cette rencontre, à choisir le lieu idéal, à pratiquer ce qu'il allait dire et comment il allait se comporter.

Lorsque vous vous êtes retrouvés, il a senti son cœur battre plus vite que jamais. Mais en même temps, il était excité à l'idée de pouvoir passer du temps avec toi et de mieux te connaître.

Le dîner s'est déroulé sans accroc et vous avez fini par parler de tout et de rien. Il avait l'impression que tout était parfait. Il se sentait bien en ta présence. Et à la fin de la soirée, Lorsque vous vous êtes quittés, il avait déjà hâte de te revoir.

Au fil des semaines, votre relation a continué à évoluer et à s'approfondir. Vous avez commencé à passer de plus en plus de temps ensemble, à découvrir de nouveaux endroits et à vous adonner à de nouvelles activités ensemble. Mais malgré ce rapprochement, il avait parfois l'impression que quelque chose clochait. Il y avait encore des moments où il ne savait pas s'il avait une vraie chance avec toi ou si tu ressentais la même chose que lui.

Finalement, un jour, il a osé te demander si tu avais des sentiments pour lui. C'était un moment émotionnellement chargé, mais lorsqu'il a finalement prononcé les mots, il a été soulagé de la réponse positive que tu lui avais donnée.

De tout ceci, je n’avais tiré qu’une seule conclusion: une relation s’annonçait et j’avais assez de chances de t’avoir dans ma vie.

Chapitre 3

Depuis ce jour-là, tu es restée, toi, ton image, dans ma tête. Je ne pouvais pas poser un pied dans la cours du collège sans penser directement à toi. Et là sur le champ, je lançais mon regard explorateur dans la cours et je vérifiais chaque visage dans l'espoir de te revoir. Mais hélas, pas d'Opportune.

Je le savais déjà et donc je ne pouvais que l'admettre. J'avais de la sympathie pour toi. Et jusqu'à présent je n'ai pas osé te le dire parce que je me disais que je n'aurai pas l'occasion. J'ai donc décidé de garder le secret pour moi espérant que ce sentiment finira par disparaitre. Tout ceci serait resté caché au fond de moi si Marc n'avais pas permis à cette plateforme de voir le jour. C'est ce jour-là que j'ai compris que le hasard n'existait que pour ceux qui y croyaient. Tu te demandes certainement de quoi je parle.

Eh bien, je ne sais pas si tu te rappelles. Je ne sais pas si tu te rappelles de ce soir où pour la première fois nous avons communiqué. Pour moi c'était magique car je ne m'attendais pas à te voir ou plutôt je ne m'attendais pas à te retrouver sur cette plateforme avec ce pseudonyme "Opportune HKL". C'était pour moi une occasion très spéciale. Alors je saisie l'occasion et je mis de côté ma timidité. Et c'est d'ailleurs ce jour-là que j'ai compris que toi et moi nous étions pareils. Je voulais ce jour-là t'avouer mes sentiments. Mais je ne savais pas comment m'y prendre. Et comme-ci le ciel était de mon côté, tu m'avais donné ton nom.

Pour certaines personnes cela ne signifie peut-être pas grande chose mais pour moi c'était un cadeau gigantesque. Je me suis donc dis qu'il fallait que je m'appuis sur un procédé linguistique. Je veux parler d'une dérivée de la poésie pour t'avouer mes sentiments. Et c'est dans cette lancée que j’ai produis ce texte, qu'il te plaise de relire une fois encore

Face à ta beauté

Aussi captivante qu’est-la

Douceur incarnée par l'

Indéniable secret gardé par

L'ensemble de tes traits physiques

Ainsi que celui gardé par la

Totalité de tes caractères, comme

Hypnotisé je me retrouve.

Obsédé par la mélodie de ta démarche

Pris en otage par la finesse de ta voix

Porté par la berceuse que chante ton regard,

Où que je sois, je me rappelle toujours que

Rien qu'à me faire l'idée de

Te voir une fois de plus encore,

Un certain spasme me traverse

Neutralisant en moi

Et à jamais le gène de la frivolité.

 

C’était l’acrostiche que j’avais réalisé sur l’instant. Je n’avais pas cru pouvoir par ces petits mots démontré l’estime que j’avais pour toi. Mais j’ignorais que tu étais de la dynastie de  celles qui adorent avoir à faire avec des mecs qui allaient droit au but au lieu de tourner en rond. C’est d’ailleurs ce que je finis par faire une nuit entre minuit et heure du matin. Et ceci suite à tes questions qui se résumaient à me demander ce que je ressentais pour toi. 

Cette question je dois avouer que je l’attendais. Et sans attendre, je lâchai le morceau. Je ne me suis jamais demandé quelle serait ta réaction si un jour  j’avais l’occasion de t’avouer mes sentiments pour toi. Mais à ma grande surprise, ta réaction, fut deux lettres : « ok ». Et la sur le champ, je me suis dit que je venais de tout détruire. Mais à ma grande surprise, un message à suivi ta réaction à deux lettres. C’était une question. Une question qui demandait si j’avais d’autres choses à ajouter. Je saisis l’occasion pour te demander si tu voudrais sortir avec moi. Je savais que je mettais en péril une amitié qui pourrait naitre entre nous. Mais contre mes attentes, tu répondis « oui ». Un « oui » suivit de cette phrase : « Mais ça dépend de ce que tu veux chez moi. »

Cette réponse m’incita à te demander tes principes car il fallait que je te connaisse plus. Ce soir-là, tu répondis que tu aimes que l’on te prête beaucoup plus d’attention et surtout que l’on te traite comme une princesse.

Ces mots-là, je les notai dans mon cœurs car il ne fallait pas que je les oublis. Mais tu sais, pour moi, tu étais plus qu’une princesse, tu es une déesse. Une déesse qui mérite tout l’amour, toute la dévotion, tout le respect, tout l’honneur et toute l’attention qu’un être humain peut témoigner, ressentir ou recevoir.

Chapitre 4

Je sentis un déclic. Le vent me frappa au visage. Je sortis  de ma rêverie. Je vois que la fête avait pris fin de même que la course. Je consultai ma montre. Il était deux heures du matin. La lune  avait fait déjà une longue distance dans son parcours normal avant le lever du jour. La patrouille policière est encore sur le qui-vive.

Tout souriant, je retournai à l’intérieur de mon domicile avant de me loger dans mon canapé. Je balayai le séjour du regard puis je me demandai comment l’homme a eu cette inspiration-là. Je veux parler de sa cette façon de faire les choses. Toutes ces choses-là qu’il a créées. Tous ces objets et la façon dont-ils sont disposés dans mon séjour actuellement. Je me demandai ce à quoi il a pensé avant de créer chacun de ces objets-là. Peut-être qu’il pensait à l’amour, me dis-je. C’est alors que mes pensées retournèrent vers toi. Et là, je portai mes yeux sur le plafond de mon salon.

Je me rappelle que je l’avais fait pour qu’à chaque fois que porterai les yeux sur lui, je me rappelle de toi et de l’amour que je portais pour toi. J’avais fait dessiner sur sa surface ton portrait. Un portrait qui affichait ce beau sourire que me présentais chaque fois qu’on se rencontrait ou chaque fois que je t’invitais à une fête. Cette pensée me stoppa nette. Et une question se présenta. Avions-nous eu une rencontre en amoureux ?

 Je me mis à fouiller dans ma mémoire. Je cherchais ce cliché-là qui me contient une copie de la scène de notre rencontre. Je fouillai, encore et encore. Je fouillai tout, toute ma mémoire mais rien. Je ne trouvai rien. Et c’est à ce moment-là que je me rappelai ce fameux soir qui à marquer mon existence. Je me suis rappelé ce soir où tu m’avais dit que tu ne ressentais rien pour moi. Tu m’avais sortis ces mots-là.

Et voilà, c’était ça. Ce sont ces mots là que tu m’as sorti. Je n’avais pas d’autres choix mise à part le fait que je devais les accepter comme cela et les avalés aussi comme cela. Ce jour-là  marqua la fin d’une histoire d'amour. Une histoire que j’ai certes plutôt imaginée mais qui a marqué ma vie de façon. J’avais rêvé, espérer. Mais en fin de compte, j’ai eu le cœur brisé.

Ce soir-là, je me remémorai et plus rapidement l’instant qui a mis ma vie dans cette direction. Je t’avais vue. Tu étais là, devant moi, avec tes yeux rieurs, ta silhouette fine. Sur le champ, j’ai su que tu étais différente. Pour moi, tu étais celle que  j’attendais. J’ai cru avoir appris à te connaître. Mais l'amour, ce n'est pas toujours simple.

 

 

 

 

Chapitre 5

Un soir de week-end, je m’étais rendu ainsi que certain de mes amis dans un bar histoire de se détendre en souvenir du bon vieux temps. Mes amis et moi étions assis autour d’une table. On discutait de tout et de rien. Comme d’habitude, j’étais toujours silencieux suivant avec attention et amour les blagues et les récits des autres.

A un moment donné, j’étais perdu dans mes pensées et les voix de mes amis me paraissaient si lointaines. Comme si mon subconscient s’attendait à te voir, je t’aperçus, dansante au milieu de la foule. Et ce soir-là, assis sur cette chaise je me mis à composer ce texte. Et ce fut-là la dernière fois que je posai les yeux sur toi. Les lignes qui suivent me rappellent toi disparaissant devant mes yeux.

Tourné, mon regard vers toi

Contemplais les merveilles qui ont été

Apposées sur tes traits physiques.

Berné, une fois de plus encore, me voici

Incapable de dire mot et même

Rouler ma langue était impossible.

Oisif je suis devenu, mais je ne puis être

Las de penser, ni de contempler dans ma tête

Altesse que tu es, cette beauté si éclatante, si

Naturelle que la nature a voulu

Déposer sur  ta si douce chaire de personne.

Inaltérante, elle progresse en

Ne laissant personne indifférent

Et en fin de compte les rend dingues et à

Jamais accro d’elle mais aussi dépendant

En entier d’elle, les obligeants ainsi à

Ne jamais la laisser tomber.

Indéfiniment, mes sens occupés, perdent la

Faculté de répondre aux sollicitations

Et m’obligeant à te regarder me

Révèlent que je t’aime encore.

Kidnappé ainsi par la divine

Autorité de tes sens

Je me vois écarté de tout

Ce qui peut me conduire vers la frivolité.

Epilogue

Vous savez, comme le reconnait chacun de nous, les rêves sont permis. Et tout ceci était un rêve. En réalité, après lui avoir avoué mes sentiments, elle me donna une réponse stricte et directe : « Je t’aime aussi mais plutôt en tant qu’ami et tant que sœur. Je veux qu’on se rapproche tous les deux mais comme des personnes issues de la même famille. »

Je vous assure et je sais que vous serez d’accord avec moi qu’il n’a plus sur cette terre des filles capables de s’exprimer de cette façon.  Sa réponse,  me poussa a plus chercher à la découvrir car je ressentais qu’il y avait en elle quelque chose que tout le monde n’a pas la chance d’avoir.

Si tout s’était réellement passé de la façon dont les faits ont été rapportés, j’aurais rédigé ce chapitre de la façon suivante.

L'histoire d'un amour adolescent peut sembler banale, mais elle peut également être l'une des plus intenses et des plus mémorables de notre vie. C'est le cas pour l'homme dont nous avons parlé, car il est tombé amoureux d'une fille de son collège. Durant ces années, il a vécu des émotions fortes et parfois douloureuses, mais cette expérience a également été formatrice pour lui. Au fil de sa vie, cet homme a réalisé que cette relation adolescente a eu un impact profond sur sa personnalité et ses choix. Il a compris que l'histoire de cet amour est bien plus que les simples souvenirs qu'il conserve. Elle est devenue une partie de son identité, et a façonné sa perception de l'amour et de la vie en général.

 

 

 

 

De Laurel Aymeric AKPO

 


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